Auparavant, des serres de culture se trouvaient sur le parvis des Grandes serres (à la place de la statue de Bernard de Jussieu). Trop vétustes, elles seront détruites et de nouvelles serres seront construites à cet emplacement, vers 1903. L’opportunité de ces travaux est liée au déclassement des terrains militaires du fort des Charpennes et du Fort de la Tête d’or, constituant alors la limite sud du parc de la Tête d'or. À cette époque, elles faisaient partie des serres les plus modernes d’Europe, copiées sur les serres belges du Jardin royal de Laeken. Elles étaient innovantes car elles possédaient des lanterneaux au sommet des pavillons qui permettaient de mieux ventiler les serres en été et donc de conserver des plantes dans de meilleures conditions. L’ensemble des petites serres occupe alors une surface de 2 280m² se divisant en deux parties : les Serres froides (le long du Jardin mexicain - inaccessibles aujourd'hui car trop vétustes) et les Serres tropicales (près de l'entrée "Lycée du parc").
La collection aujourd'hui
Crédits photos : Nelly Garcia
Ces Serres tropicales présentent aujourd’hui la riche diversité des forêts tropicales chaudes et humides. Elles regroupent 2800 taxons comprenant de nombreuses plantes en danger d’extinction, une partie de nos collections nationales d’aracées, de broméliacées et de bégonias, ainsi que diverses plantes utiles. Elles sont subdivisées en plusieurs espaces à thème :
le pavillon d'entrée : sorte de hall d'exposition mettant en avant des plantes particulières de nos collections ou des floraisons invisibles en temps normal,
la serre de la canopée : présentant principalement des plantes dites épiphytes (poussant accrochées en hauteur sur des branches d'arbres)
le couloir central : concentrant des plantes essentiellement d'Amérique tropicale,
la serre des aracées : exposant une partie de notre collection nationale d'aracées en mélange avec d'autres plantes tropicales.
le pavillon des orchidées : présentant nos orchidées, au fur et à mesure de leur floraison, en mélange avec une partie de notre collection nationale de bégonias et d'autres plantes exotiques.
À ne pas rater
Le cacaoyer (Theobroma cacao) et Aechmea biflora
Crédits photos : Frédéric Muller et Nelly Garcia
Aristolochia labiata et Begonia 'Bettina de Rothschild'
Crédits photos : Nelly Garcia
Le bégonia à feuilles de lotus (Begonia nelumbiifolia)