Dès le 18ème siècle, l’engouement pour ces magnifiques arbustes originaires de Chine et du Japon parcourt toute l’Europe et la ville de Lyon n’échappe pas au phénomène. Dès 1857, le Jardin botanique développe une petite collection en pots. En 1865, cette collection compte 248 camélias. Ils sont cultivés dans une serre en bois avec charpente métallique et sont sortis durant les beaux jours. Mais très vite, ils manquent de place et les plus petits s’étiolent à l’ombre des plus grands. C'est ainsi que, lors de la construction des Grandes serres, un pavillon leur est consacré dès 1880.
La collection aujourd'hui
Crédits photos : Michel Djaoui et David Scherberich
Cette serre est juste maintenue hors-gel, les camélias pouvant pousser en extérieur sous le climat lyonnais. C'est une collection historique. Elle n'a que très peu évolué en raison du manque de place et de la taille des sujets actuels, les plus gros camélias datant du 19ème siècle. Elle abrite toutefois 224 taxons différents composés de nombreux camélias mais aussi d’autres plantes de montagnes subtropicales.
À ne pas rater
Camellia japonica 'Pomponia Rosea' et Camellia japonica 'Targioni'
Crédits photos : Jardin botanique de Lyon
Camellia sasanqua et Camellia japonica 'Kujaku-Tsubaki'
Crédits photos : Jardin botanique de Lyon
La Serre des camélias en vidéo
Un camélia bien particulier, le théier
Crédits photos : David Scherberich
Le thé est obtenu à partir des feuilles du camélia de Chine (Camellia sinensis). On distingue 6 grandes familles de thé provenant toutes de ce même camélia. Les feuilles sont soumises à divers processus de fabrication variant selon le type de thé désiré :
thé vert : simple séchage (usage médicinal reconnu)
thé bleu-vert ou Wulong : fermentation partielle (relaxant)
thé jaune : séchage à la vapeur (très rare - goût de riz grillé)
thé blanc : séchage et légère fermentation (abaisse la T° du corps)